mercredi 30 avril 2008

Barcelone, c'est parti!





Photos en vrac de Rafa

Nadal dans la continuité.

ATP - Barcelone

Nadal dans la continuité



Rafael Nadal

Photo: AFP/Adrian Dennis

Rafael Nadal

Rafael Nadal continue sur sa lancée monégasque.

Après avoir gagné le Masters de Monte-Carlo, l'Espagnol a éliminé l'Italien Potito Starace en deux manches de 6-4 et 6-2, mercredi, au deuxième tour du tournoi de Barcelone.

Le champion en titre et favori du tournoi a converti 4 des 8 balles de bris obtenues et l'a emporté en 78 minutes.

Le Majorquin affrontera Feliciano Lopez (no 16) au tour suivant.

Dans un autre match, son compatriote David Ferrer (no 2) a facilement battu l'Espagnol Gabriel Trujillo 6-1 et 6-1.

L'Espagnol Tommy Robredo (no 6) s'est également qualifié pour les huitièmes de finale en défaisant le Néerlandais Robin Haase en deux manches de 6-2 et 6-4.

Autres résultats du deuxième tour:

  • Stanislas Wawrinka (SUI) bat Yuri Schukin (KAZ) 6-3, 6-4
  • Dmitry Tursunov (RUS) bat Marcos Daniel (BRA) 6-4, 6-3
  • Feliciano Lopez (ESP) bat Alberto Martin (ESP) 3-6, 6-2, 6-4
  • Mikhail Kukushkin (RUS) bat Pablo Cuevas (URU) 6-0, 6-4
  • Juan Ignacio Chela (ARG) bat Marc Lopez (ESP) 5-1, abandon
  • Albert Montanes (ESP) bat Ivo Karlovic (CRO/no 8) 6-7 (7/9), 6-3, 7-5
  • Denis Gremelmayr (GER) bat James Blake (USA/no 4) 6-1, 6-4
  • Guillermo Canas (ARG) bat Teimuraz Gabashvili (RUS) 6-1, 6-2
  • Nicolas Almagro (ESP) bat Filippo Volandri (ITA) 6-4, 7-6 (7/5)
  • Ernests Gulbis (LAT) bat Carlos Moya (ESP/no 5) 4-6, 6-1, 6-4

Barcelone, c'est parti!

Open 2008 Sabadell Atlantico
Ordre du jour
Jeudi 1 mai,2008

Court Central
10h30 a.m.
Nicolas Lapentti (ECU) vs David Ferrer (ESP)
Pas avant 2h30 p.m.
Tommy Rodredo (ESP) vs Guillermo Canas (ARG)
Pas avant 4h45 p.m.
Rafael Nadal (ESP) vs Feliciano Lopez (ESP)
Nicolas Almagro (ESP) vs Mario Ancic (CRO)

Court 1
Pas avant 1h00 p.m.
Stanislas Wawrinka (SUI) vs David Nalbandian (ARG)
Denis Gremelmayr (GER) vs Dmitry Tursunov (RUS)

Barcelone, c'est parti!















Rafa vs Potito Starace.

Que dire du "complexe Rafa" de Roger?


Que dire du "complexe Rafa" de Roger ?
La question peut se poser après la finale du tournoi de Monte Carlo ou Rafael Nadal s’est imposé en battant Roger Federer en deux sets 7-5, 7-5.

Le numéro un mondial à buté face à l’espagnol alors qu’il avait retrouvé de sa superbe ces derniers temps, après de belles victoires à Estoril mais également à Monte Carlo, notamment face à Gael Monfils, David Nalbandian et Novak Djokovic.

Roger Federer évoquait, après sa demi finale, la bonne tactique à trouver pour battre Rafael Nadal. Mais on peut observer que son problème n’est peut être pas tactique ou technique mais plutôt mental. Dans les grands rendez-vous sur terre battue qui l’opposent à son numéro 2, il se montre continuellement fébrile au moment de terminer un jeu, de confirmer un break ou conclure un set.

Dimanche dernier le numéro 1 mondial a réalisé le break à deux reprises au début de la partie et manqué de le confirmer lors des deux occasions. A 6-5 alors qu’il sert pour revenir à égalité, son adversaire prend lui-même les choses en main pour ravir son service et gagner la première manche 7-5 par la même occasion.

Dans le second set, Federer débuta de la plus belle des façons et prit les commandes 4-0. Il s’envole vers le gain du set, se dit on à ce moment de la partie. Mais Nadal qui ne devait pas avoir envie de prendre un 6-0 se ressaisit et remporta sa mise en jeu pour revenir à 1-4. Quoi de plus normal. Il fallait bien arrêter l’hémorragie! Cela devait rester un non-évènement aux yeux du patron du circuit.

Mais, chose incroyable! Federer va se montrer inquiet en constatant que Nadal se battait encore! Le suisse qui jouait relâché s’est alors soudainement crispé et commença à arroser gratuitement d’une manière plutôt inattendue et surprenante. Inattendue parce qu’il est difficile de penser à une défaillance physique. Et surprenante car les erreurs viennent de partout. C’est-à-dire de tout l’aspect technique de son jeu. Les fautes directes pleuvaient de tous les côtés et même des points forts comme le service, la volée ou le coup droit. Ceci n’arrive que si la solidité mentale fait défaut!

Rafael Nadal s’en étonnait après la partie. "Roger a soudainement commencé à faire des fautes alors que je voulais juste éviter un 6-0 dans le deuxième set!"

En faisant peur à Federer, Nadal revient et passe devant à 5-4. Federer parviendra tout de même à égaliser à 5-5. Mais une nouvelle fois mené 5-6, il perd son service ainsi que le matche, sous une trop grande pression. Une pression soutenue par l’espagnol qui n’a rien lâché. Nadal s’impose 7-5, 7-5.

Un scénario tellement similaire à celui des autres grandes finales ces trois dernières années à Monte Carlo mais aussi à Rome et à Roland Garros. Des périodes de dominations gâchées par des phases de sérieux doutes, à des moments où Nadal n’est pas nécessairement brillant.

Après quelques gaspillages Federer finit toujours par s’incliner dans le jeu ou le set devant un Nadal qui vient alors le cueillir. Il a même failli se faire avoir en final à Wimbledon 2007. On sait que Nadal oblige ses adversaires à prendre les risques, mais il faut précisément avoir les nerfs pour le faire et le battre.

Ces défaites, qui restent méritées pour Federer, ont une cause ni technique ni tactique mais seulement mentale. Excepté Rafael, je ne connais pas un autre joueur du circuit face auquel Roger gâcherait avec une telle facilité (pour ceux qui ont vu le match) un avantage de 4-0 pour perdre le set...

Roger Federer sait comment battre Rafael Nadal, il sait également comment le mettre en difficulté. Inutile de revenir sur les schémas tactiques qu’il pourrait utiliser et que l’on connaît depuis longtemps.

Il n’est simplement pas capable mentalement, de garder le cap face à l’attitude de l’espagnol qui ne se décourage jamais!

Roger a peur. Il enchaine alors des séries de bien et de moins bien. Ainsi la thèse du "complexe Rafael Nadal", que Roger Federer aurait développé, se confirme pour le suisse quand on voit les deux hommes opposés sur terre battue. Le numéro 1 mondial donne l’impression de croire en l’impossibilité de battre Nadal sur terre battue.

L’ incapacité à conclure dont Roger Federer fait preuve, caractérise le joueur le moins fort mentalement et chez qui on peut constater qu’il ne croit pas suffisamment qu’il peut gagner. Roger se bat mais Rafa se bat plus. Roger le sent et lâche prise même quand il a fait la différence, même quand il est tout près! Le suisse est un garçon costaud mais Rafa en a deja brisé plus d’un mentalement.

Ceci dit, James Blake rappelait dernièrement avec beaucoup de sympathie que Federer est le joueur du circuit qui joue avec le plus de pression à chacune de ses sorties. Il lui est toujours interdit de perdre. Quelque soit l’adversaire, quelque soit le tournoi, il est Le favori qui n’a pas le droit de perdre.

Malgré tout il gagne la plupart des matches face à des top ten qui jouent le couteau entre les dents avec une seule idée en tête. Le faire tomber de sa place de numéro 1. Ce qui donne encore plus d’importance à ce qu’il réalise. Roger Federer est le numéro 1 mondial sans interruption depuis février 2004. Un vrai boss, un vrai compétiteur!

Ce qui nous interdit toujours de le disqualifier avant que ce soit joué! Il peut le faire, quand et où vous savez!

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mardi 29 avril 2008

Barcelone, c'est parti!

Open 2008 Sabadella Atlantico
Ordre du jour
Mercredi 30 avril, 2008

Court Central
Pas avant 12h45 p.m.
Gabriel Trujillo-Soler (ESP) vs David Ferrer
Pas avant 3h00 p.m.
Rafael Nadal (ESP) vs Potito Starace (ITA)
James Blake (USA) vs Denis Gremelmayrc (GER)
Ernests Gulbis (LAT) vs Carlos Moya (ESP)

Court 1
10h30 a.m.
Alberto Martin (ESP) vs Feliciano Lopez (ESP)
Mario Ancic (CRO)/ Mischa Zverev (GER) ou Robin Hasse (NED)/ Ivo Karlovic (CRO) vs Daniel Nestor (CAN)/ Nenad Zimonjic (SRB)

Court 3
10h30 a.m.
Marcos Daniel (BRA) vs Dmitry Tursonov (RUS)
Feliciano Lopez / Fernando Verdasco (ESP) vs Max Mirnyi (BLR)/ Jamie Murray (GBR)

Rafa s'entraine à Barcelone.

Barcelone, c'est parti!







Open Sabadell Atlantico Barcelona 2008
BARCELONA, SPAIN - APRIL 29: Rafael Nadal of Spain talks to the media in the San Miguel tent during the Open Sabadell Atlantico Barcelona 2008 Tennis at the Real Club on April 29, 2008 in Barcelona, Spain. (Photo by Julian Finney/Getty Images)




Federer vs Nadal : la loi de la Terre.

Federer vs Nadal : la loi de la Terre

Sur les quinze rencontres disputées depuis 2004 entre les deux joueurs, huit ont eu lieu sur terre battue, un nombre suffisant pour tirer quelques conclusions statistiques...toujours provisoires. La dernière victoire du Majorquin à Monte Carlo comporte quelques enseignements à replacer dans cette perspective déjà abordée par l’auteur..

Avantage sur terre battue à l’Espagnol bien sûr avec sept victoires contre une seule à Roger Federer (Hambourg 2007: 2-6 6-2 6-0). Avantage bien sûr au nombre de sets gagnés: 20 contre 8. Au nombre de jeux gagnés, l’écart entre les deux joueurs s’amoindrit puisque Rafael Nadal en a remporté 152 contre 127 pour le Suisse, et il est encore plus faible en ce qui concerne les points disputés puisque sur mille sept cent quatre vingt quatorze, Rafael Nadal en a gagné 51,7 %.

Sur les autres surfaces, Roger Federer a remporté la majorité des matches (cinq sur sept) et des points disputés: 52,4% sur herbe, 56,4% en indoor, 50,2% sur dur.

La terre amoindrit bien sûr l’efficacité du service du numéro un mondial, mais pour une première raison qui tient, non à la surface proprement dite, mais probablement au fait qu’il sert différemment: il se trouve en effet qu’en moyenne sur terre battue, son pourcentage de première balle contre l’Espagnol est de 60,6%, un pourcentage presque identique à celui qu’il a réalisé sur dur lors des trois matches disputés, mais notablement inférieur aux pourcentages qu’il obtient sur herbe ou en indoor, lesquels dépassent tous deux légèrement 70%. Compte tenu de ces pourcentages et du fait que deux des trois rencontres sur dur se sont soldées par un défaite du Suisse, alors qu’il a au contraire gagné les quatre autres en indoor ou sur herbe, il est aisé d’en tirer la conclusion que le pourcentage de premières balles du Suisse sur terre battue est tout simplement trop faible pour espérer l’emporter. Mais à cette conclusion, on peut opposer la victoire de Hambourg ou ce pourcentage n’a pas dépassé 52%..

Quand elle passe, le Suisse inflige bien sûr moins d’aces à son rival que les autres surfaces: 5,3 % d’aces sur première balle, soit un ace tous les trois jeux de service en moyenne, alors que son pourcentage est proche du double sur dur, atteint 13,5 % sur herbe et 16,7% en indoor (0,9 ace par jeu de service).

Sur première balle, Federer remporte 68% des points disputés, ce qui est cinq points en dessous du pourcentage correspondant sur dur et sur herbe, et quinze points en dessous de son pourcentage en indoor (84%!). Sur deuxième balle, il perd la majorité des points, n’en remportant qu’un peu plus de 47% alors que son pourcentage est près de six points supérieur sur dur, et qu’il atteint 60% sur l’herbe de Wimbledon. Au total, sur terre battue, Federer a ainsi gagné seulement 60% des points disputés sur son service, alors que le pourcentage correspondant est de 65% sur dur, 70% sur herbe et 73% en indoor...

Son vrai problème contre Rafael Nadal, sur terre battue, réside dans le fait qu’il n’arrive pas, contrairement à l’Espagnol, à gagner davantage de points au retour sur terre battue que sur les autres surfaces. Federer gagne en effet seulement 37% des points lorsque Nadal sert, un pourcentage presque identique à celui qu’il réalise sur dur ou sur herbe, et inférieur à celui réalisé lors des deux rencontres du Masters en indoor. Sur première balle adverse, c’est-à-dire plus de trois fois sur quatre compte tenu du pourcentage de premières balles de Rafael Nadal (77,4% soit, contrairement au Suisse, un pourcentage cinq à neuf points au dessus de ses résultats sur les autres surfaces), Federer ne parvient à gagner qu’un point sur trois, un pourcentage presque identique à celui obtenu sur herbe, et inférieur à celui obtenu en indoor...Sur deuxièmes balles de l’Espagnol, lesquelles sont rares, il ne remporte qu’un peu moins de 47% des points, un pourcentage supérieur de deux à trois points seulement à ceux qu’il obtient sur les trois autres surfaces.

Au total, Federer est donc nettement moins efficace au service sur terre battue contre Nadal que lorsque le match est disputé sur une autre surface, surtout sur herbe ou en indoor, le dur étant dans une situation intermédiaire. Une part de la responsabilité lui revient, en particulier son faible pourcentage de premières balles.

Malheureusement pour lui, il ne parvient pas, en moyenne, contrairement à l’Espagnol, à être plus efficace que sur les autres surfaces lorsqu’il retourne le service de ce dernier.... Ce n’est sans doute pas une condition indispensable pour gagner puisque qu’en finale de Rome 2006, il a failli gagner sans remporter davantage de points qu’en moyenne au retour, mais cela y contribue fortement puisqu’il a remporté près d’un point sur deux lorsque l’Espagnol servait à Hambourg l’an passé....

La finale de Monte Carlo que vient de remporter à nouveau le Majorquin présente quelques caractéristiques remarquables comparée aux résultats moyens enregistrés lors des huit rencontres disputées sur terre battue entre les deux joueurs.

Le Suisse a passé un peu plus fréquemment sa première balle que d’habitude sur terre (62,7% contre 60,6% en moyenne) a réalisé un nombre d’aces correct (5). Il très certainement assez mal servi cependant si l’on en juge par la fréquence avec laquelle il a remporté le point lorsqu’il était au service, lequel n’a atteint que 48%. Ce pourcentage est catastrophiquement bas pour le Suisse puisqu’il n’avait jamais été inférieur à 54% lors de leurs affrontements et qu’il atteint, en moyenne, 60% sur terre battue. Le Suisse a certes atteint ce pourcentage, mais sur ses premiers services seulement, alors que sur seconde balle, il n’ pu faire mieux que 29%. Il n’était jamais auparavant descendu en dessous de 38% et en gagne habituellement près de la moitié...Avec seulement une balle de break sauvée sur sept, il tombe également très en deçà de ses pires résultats en la matière.

Rafael Nadal de son côté a passé encore plus de premières balles que d’habitude (81%). Sur première balle, il a remporté 63% des points, un résultat qui est quatre points en deçà de son résultat moyen contre Roger Federer sur terre battue. Sur seconde balle, l’Espagnol est parvenu à faire le point dans seulement 42% des cas, un ratio inférieur de cinq points à la moyenne correspondante. Au total sur le service de l’Espagnol, Roger a gagné 41,3% des points, un pourcentage supérieur de quatre points et demi qu’à l’accoutumée sur terre battue. L’Espagnol a été presque aussi défaillant que le Suisse lorsqu’il a été confronté à une balle de break, n’en sauvant qu’une sur cinq.

Contrairement à ce que suggère le score de la rencontre (7-5 7-5), Federer a enregistré hier sa pire performance contre l’Espagnol en terme de points gagnés, à égalité avec la finale de l’an passé à Monte Carlo, gagnée en deux sets également par le Majorquin (6-4 6-4), ne remportant en effet que 44,9 % des points, contre 44,7% l’an passé. Certes, il a marqué 23 coups gagnants contre 15 à son adversaire mais il a commis 44 fautes directes contre 20 à l’Espagnol, un chiffre de surcroît élevé pour ce dernier...

Les motifs d’espoir pour le Suisse ne résident pas dans cette comparaison statistique peu encourageante mais dans le fait qu’il peut évidemment mieux servir qu’il ne l’a fait hier et qu’il a surtout obtenu ses meilleurs résultats sur le service de l’Espagnol depuis la finale de Roland Garros 2005, exceptée bien sûr la décidemment très atypique victoire de Hambourg l’an passé.

Si Federer avait été gagné le même pourcentage de points sur le service de Nadal qu’il ne l’a fait à Monte Carlo cette année et qu’il était parvenu à gagner, sur son service, le pourcentage qu’il a obtenu, en moyenne, au cours de ces huit rencontres, alors Federer aurait gagné 50,6% des points, un pourcentage suffisant, sauf rares exceptions, pour l’emporter. C’est d’ailleurs la mésaventure qu’avait connu le Suisse en finale de Rome en 2006 ou il avait emporté 50,5% des points tout en perdant de justesse au cinquième set...

Avec cette nouvelle victoire, l’Espagnol passe en tête au nombre de points gagnés, toutes surfaces confondues, affichant un infime avantage de deux points d’avance sur un total de 3150 points disputés entre les deux hommes....

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HS-Le dimanche reste sacré à Wimbledon.

Le dimanche reste sacré à Wimbledon
Mardi 29 avril 2008
AGENCE FRANCE-PRESSE

Les organisateurs de Wimbledon ont catégoriquement écarté mardi l'hypothèse de jouer le dimanche séparant les deux semaines du tournoi, une tradition vieille comme l'épreuve, que la pluie incessante aurait pu lui faire payer l'an passé.

"Un calendrier de 13 jours semble peu ou prou la durée idoine pour avoir des matches de qualité. Malgré ce qui s'est passé l'année dernière, nous sommes d'avis de conserver le même schéma. Nous ne voyons aucune raison de changer", a déclaré le directeur exécutif du All England Lawn Tennis and Croquet Club (AELTCC), Ian Ritchie.

La pluie avait profondément perturbé le tournoi l'an passé, qui avait un moment semblé ne pas pouvoir se terminer à temps. Elle avait aussi provoqué un profond déséquilibre entre les calendriers des joueurs, Rafael Nadal mettant ainsi quatre jours pour terminer un match pendant que Roger Federer ne jouait pas pendant cinq.

Plusieurs joueurs, dont Nadal et Novak Djokovic avaient sévèrement critiqué les organisateurs pour n'avoir pas voulu renoncer au sacro-saint "People's Sunday".


Cette année, les vainqueurs chez les dames et les messieurs remporteront 750.000 livres (quelque 1,501 millions canadiens) contre 700.000 en 2007 (1,59 million canadien selon le cours de l'époque). Le tournoi sera doté de 11,8 millions de livres (environ 23,70 millions canadiens) contre 11,3 l'an passé (26,38 millions canadiens au cours de l'époque).

Les têtes de série seront annoncées le 18 juin, deux jours avant le tirage au sort.

La demi-finale à Madrid?

La demi-finale à Madrid?

Mardi 29 avril 2008
AGENCE FRANCE-PRESSE

Rafael Nadal devrait être le chef de file de l'Espagne. (Photo Getty)
Rafael Nadal devrait être le chef de file de l'Espagne. (Photo Getty)
MADRID - La demi-finale de la coupe Davis 2008 entre l'Espagne et les États-Unis pourrait avoir lieu du 19 au 21 septembre dans la célèbre "Plaza de toros" de Las Ventas à Madrid, selon le quotidien sportif Marca de mardi.

Madrid tient la corde face aux autres candidatures de Benidorm, Tenerife et Gijon pour organiser cette demi-finale, dont le lieu sera en principe annoncé le 9 mai par la Fédération espagnole de tennis, a précisé Marca.

Les arènes de Madrid, où débute bientôt la Feria taurine annuelle de la San Isidro, peuvent accueillir 23.000 spectateurs.

Les organisateurs y installeront probablement un court en terre battue, surface préférée des Espagnols, mais peu appréciée des Américains, pour cette demi-finale.

http://www.rds.ca/tennis/chroniques/250805.html

HS- "Les Britanniques sont des enfants gatés".

"Les Britanniques sont des enfants gâtés"
- Novak Djokovic
Lundi 28 avril 2008


LONDRES - Le joueur de tennis serbe Novak Djokovic explique les difficultés des Britanniques à s'imposer sur le devant de la scène par le fait que de nombreux jeunes joueurs sont trop "gâtés", dans un entretien diffusé lundi par la BBC.

"Au Royaume-Uni, de nombreux enfants sont un peu gâtés. Si vous bénéficiez de conditions parfaites et que vous avez tout ce que vous voulez, vous ne pouvez pas comprendre ce que le tennis signifie vraiment, vous ne travaillez pas aussi dur que vous le devriez", explique le no 3 mondial.

Selon le Serbe, pour devenir une nation qui compte dans le tennis mondial, les Britanniques doivent "changer la mentalité des entraîneurs et des gamins."

Un seul joueur britannique figure actuellement dans les 200 meilleurs joueurs du monde, l'Ecossais Andy Murray (no 19). Les suivants sont Jamie Baker (no 242) et Alex Bogdanovic (no 255).

La semaine dernière, Murray a été écrasé 6-0, 6-4 par Djokovic au tournoi sur terre battue de Monte Carlo.

Murray "a la qualité, le talent, le potentiel pour figurer dans le top 5, ce que chacun attend de lui. Mais il y a une telle pression sur lui, parce que la Grande-Bretagne a désespérément besoin d'un champion, notamment à Wimbledon", juge encore Djokovic.

http://www.rds.ca/tennis/chroniques/250759.html

Espagne-États-Unis dans les arènes de Madrid.

Le mardi 29 avril 2008
Espagne-États-Unis dans les arènes de Madrid

Rafael Nadal et les Espagnols accuilleront les États-Unis à Madrid, selon Marca. (Photo AP)
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Rafael Nadal et les Espagnols accuilleront les États-Unis à Madrid, selon Marca.
Photo AP

Agence France-Presse

Madrid

La demi-finale de la Coupe Davis 2008 entre l'Espagne et les Etats-Unis pourrait avoir lieu du 19 au 21 septembre dans la célèbre «Plaza de toros» de Las Ventas à Madrid, selon le quotidien sportif Marca de mardi.



Madrid tient la corde face aux autres candidatures de Benidorm, Tenerife et Gijon pour organiser cette demi-finale, dont le lieu sera en principe annoncé le 9 mai par la Fédération espagnole de tennis, a précisé Marca.

Les arènes de Madrid, où débute bientôt la Feria taurine annuelle de la San Isidro, peuvent accueillir 23 000 spectateurs.

Les organisateurs y installeront probablement un court en terre battue, surface préférée des Espagnols, mais peu appréciée des Américains, pour cette demi-finale.


http://www.cyberpresse.ca/article/20080429/CPSPORTS08/80429044/5260/CPSPORTS08

lundi 28 avril 2008

Rafa Interview - Monte Carlo Final

Revenons en arrière, Monte-Carlo 2008.









Revenons en arrière, Monte-Carlo 2008.





Rafa en double avec T Robredo.

Rafa en conférence de presse.







ATP: Le retour d'un grand oublié.

Le lundi 28 avril 2008

ATP: Le retour d'un grand oublié

Triomphant pour une quatrième année d'affilée à Monte-Carlo, Nadal a été dominant comme jamais sur la terre battue. (Photo AFP)
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Triomphant pour une quatrième année d'affilée à Monte-Carlo, Nadal a été dominant comme jamais sur la terre battue.
Photo AFP

Vincent Brousseau-Pouliot

La Presse

Il est au deuxième rang mondial depuis tellement longtemps - trois ans en juillet prochain - qu'on a presque fini par l'oublier. C'est peut-être pourquoi il n'exerce plus le même magnétisme sur le monde du tennis qu'à ses débuts spectaculaires sur le circuit.

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Exubérant sur le court, nonchalant dans la vie, Rafael Nadal s'est toujours bien accommodé de son statut de numéro deux. Comme si ce jeune homme timide et insouciant était soulagé de jouer dans l'ombre d'une légende.

Les amateurs de tennis fatigués du règne de Roger Federer en ont pris bonne note. En Novak Djokovic, ils ont trouvé un porte-étendard plus polyvalent, plus arrogant mais surtout, plus affamé que l'Espagnol.

À leurs yeux, Djokovic profitera de la saison de terre battue afin de dépasser Nadal, coincé au classement en raison de ses succès sur sa surface préférée l'an dernier.


Et de quatre de suite


Nadal les a faits mentir à son retour au jeu sur terre battue. Triomphant pour une quatrième année d'affilée à Monte-Carlo, l'Espagnol a été dominant comme jamais sur la terre battue, lui qui a pourtant gagné 18 de ses derniers 20 tournois sur cette surface...

Malgré un tableau meurtrier - Ancic en première ronde, Ferrero en huitième, Ferrer en quart, Davydenko au carré d'as et Federer en finale -, il n'a pas cédé une seule manche à ses adversaires. En finale, il a éprouvé des difficultés au début de chaque manche contre un Federer tout en attaque. Le maître a ensuite commis la même erreur qu'à l'habitude: il s'est replié en fond du terrain, au grand plaisir de Rafa.

Nadal l'a finalement emporté, hier, en deux manches identiques de 7-5 contre le numéro un mondial. Une victoire à l'arrachée qui fait l'affaire de tout le monde.

De Nadal, qui marque son retour sur la terre battue avec son premier titre depuis juillet. De Federer, qui a trouvé le mode d'emploi afin de battre le triple champion de Roland-Garros, le mois prochain, à Paris.

Et surtout, des amateurs de tennis, qui ont redécouvert un grand joueur qu'ils avaient quelque peu négligé dernièrement.

Résumé de la finale/ Monte-Carlo 2008

C'est la fete!

Monte-Carlo 2008/ Remise des trophés